Et pour quelques kebabs de plus...
Le 28/03/2009 à 10h22 - Infos Kebab
Depuis que la Mairie à interdit la vente des sandwichs kebabs à la tombée de la nuit, le père de Medhi est au bord de la faillite. Devant son absence de réaction, Medhi et ses meilleurs amis décident de prendre le choses en main.
Sous la bannière du Front de Libération du Kebab, ils vont prouver aux adultes qu'il est parfois nécessaire que les enfants se mêlent de leurs affaires...
Voici le début de l'histoire de ce petit livre d'une centaine de pages, "Et pour quelques kebabs de plus", écrit par Jean-Luc Luciani et illustré par Magali Le Huche, aux éditions Lito.
Un jour, les élus de la ville de Marseille, où vivait l'auteur, décidèrent d'interdire la vente de kebabs après 23h sur la Canebière. Trouvant l'idée saugrenue, il décida d'en faire le début de son nouveau roman. Bien que le livre ai été publié en 2005, ces faits sont malheureusement toujours d'actualités dans certains endroits où le couvre-feu du kebab est de mise...
Caricature de nombreux faits de sociétés, ce roman, rédigé dans un langage parlé souvent familier, aborde avec un humour parfois acide l'injustice, l'interdiction abusive, la tentation de recourir à la violence, l'organisation d'une famille maghrébine, le racisme... L'organisation secrète créée par Medhi et ses amis, surnommés "La bande des döners kebabs" dans leur quartier, prend ainsi des allures de groupuscule terroriste, les enfants reprenant plusieurs des caractéristiques attribuées aux bandits : cagoules, lettres anonymes... La chute de l'histoire, une solution apportée par les enfants qui ont fait faire des recherches légales, se veut amusante et souligne le temps perdu en gesticulations inutiles par des adultes campés sur leur position. Un récit qui traite des faits de sociétés, à ne pas prendre au premier degré.
Un très bon roman jeunesse, n'hésitez pas à l'acheter pour vous ou vos enfants (à partir de 11 ans), en plus il ne vous coutera pas plus cher qu'un kebab !