Our, nouveau concept de chic kebab
Le 26/01/2010 à 14h08 - Kebab Business
Nous avons entendu parler de ce nouveau concept de restauration rapide il y'a quelques mois, lorsque était révélé le résultat final du Grand Prix des Jeunes Créateurs, de Unibail-Rodamco, un concours visant à soutenir l'innovation et la création d'entreprises.
La troisième place, prix d'encouragement 2009, revenait alors à un certain Our Kebab : "Our propose un service de restauration rapide qui réinvente le kébab en cumulant les qualités de ce produit et l'image, la qualité, la sécurité et le savoir-faire d'une marque et d'une chaîne. " La toute jeune société repartait ce jour-là avec une aide financière de 200 000 € destinée à la création d'un point de vente.
Le concept de Our kebab est en fait né dans l'esprit de Damien Schmitz, 28 ans, ancien élève de HEC. Une idée qui lui est venue lors de ses voyages au proche orient, alors qu'il était officier dans la marine. Fort de ses 4 ans d'expériences de conseil dans l'hotellerie et la restauration, il travaille sur son concept depuis Septembre 2008 et n'a pas hésité à se retrousser les manches pour travailler pendant plusieurs semaines dans un kebab traditionnel, afin de se familiariser avec les techniques du métier, de la fabrication artisanale du pain à l'assemblage de broches faites maison. Dans le même temps, il a commencé à élaborer plusieurs recettes différentes du sandwich, avec l'aide de Pascal Oliver, conseiller culinaire, et de Philippe Geneletti, chef étoilé au Michelin, qui a fait ses classes chez Loiseau. Ils souhaitent ensemble "proposer des recettes de kebabs innovantes, sachant s'inspirer de la street food, tout en lui apportant la magie et le savoir-faire de la haute gastronomie".
Selon Damien Schmitz, Our kebab ne souhaite pas concurrencer les snacks kebabs turcs traditionnels. Son but en créant Our ? Redonner ses lettres de noblesses au kebab, et le faire découvrir, ou redécouvrir, à tous ceux qui ne le trouve pas appétissant, trop gras, ou même néfaste pour la santé : le kebab "made in Our", grâce à ses produits de qualité, affichera 300 à 400 calories au compteur, contre 1000 pour un kebab classique.
L'enseigne devrait rapidement se développer en franchise, alors tout a été prévu : côté ambiance et image, la société a fait appel à un architecte, pour concevoir des salles de restaurants confortables, design, et à l'orientalisme sobre et moderne. Avis aux entrepreneurs, un restaurant Our, c'est : 60 à 100m² dans des locaux en centre ville ou en centre commercial, 500 000 à 800 000 euros de chiffre d'affaire par unité, avec 200 à 300 repas vendus par jour pour un ticket moyen de 8 euros.
Le premier restaurant Our devrait ouvrir à Paris dans le courant de l'année 2010, nous ne manquerons pas de nous y rendre pour vous donner notre avis sur le concept et les produits proposés !