Kebab-Frites Pita et Durum - Istanbul à Sucy en Brie
Le 18/07/2009 à 12h52 - Chroniques du Kebab
Hier, c'était donc jeudi. Ma femme et moi, on adore le jeudi. On commence à parler du jeudi à partir du mardi tellement on est impatients... Vous l'avez compris, le jeudi, pour nous, c'est...
Le jour du ravitaillement au supermarché.
Oui, ça aussi, en fait. Mais surtout, en rentrant des courses, on s'arrête chez Istanbul, car le jeudi, c'est surtout Kebab day et ça c'est sacré!
Donc, déjà pour se garer, il y a peu de place, et le carrefour où se trouve Istanbul est assez fréquenté, mais les dieux du Kebab sont avec nous et on trouve toujours à se garer pas loin.
Le premier sourire vient du vieux monsieur toujours posté à l'entrée. Combien de kebabs ont un ancien posté à l'entrée comme ça? Je trouve ça plutôt sympa, comme s'ils veillaient à l'authenticité de l'endroit.
Le patron est content de nous voir, il faut dire que l'on est réglés comme du papier à musique, il doit apprécier les clients sur lesquels il peut compter.
Ensuite commence le dialogue en mode semi-automatique de la commande. Je me plaît à torturer notre serviteur en commandant la même chose pendant 2 mois puis en passant brusquement au durum sans prévenir. En général, il a déjà mis deux pains pitta dans son grille-pain à paninis...
Transition toute faite vers le premier bon point, donc, puisque ce n'est pas le cas dans tous les Kebabs, mais à Istanbul, on prend le temps de bien vous chauffer la pitta au grille-panini, et le durum sur la plaque chauffante, puis au grille-panini une fois qu'il est roulé.
Ensuite quelques instants passent pendant lesquels nous luttons contre la montée de salive, un oeil sur les pitreries de Dechavanne dans la petite télé au dessus du frigo à boissons (un grand classique du Kebab, ça aussi), et un autre sur nos sandwiches en cours de préparation. Le tout en discutant avec le patron en fonction de l'humeur du jour...
Il n'y a pas trop de monde en semaine, en général, beaucoup plus le week end, mais le service est assez rapide et il y a de la main d'oeuvre supplémentaire aux heures de pointe.
Puis vient le moment de payer, où là-aussi tout se passe bien, le patron acceptant gentiment de me faire un avoir sur un ticket restaurant quand il m'arrive de manquer de monnaie, par exemple.
Enfin, place à la dégustation. On commence toujours par ajouter un tonne de sel sur les frites, juste une question de goût personnel. Celles-ci sont tourjours bien dorées, mais en général pourraient supporter deux ou trois minutes de cuisson supplémentaires.
Ensuite, arrive le moment crucial, l'attaque du sandwich lui-même... La viande est bien assaisonnée, pas sèche, ni dégoulinante de graisse, juste bien à mon goût. Les sauces sont correctes, la sauce blanche, bien qu'industrielle a un bon goût de menthe fraîche. Les crudités sont bien, sans plus. Je noterai simplement que la salade est en général ramollie et foncée, surtout dans le durum. Mais comme on prend toujours à emporter, cela n'est pas vraiment étonnant, encore moins dans le cas du durum qui passe au grill après avoir été roulé, et donc avec la salade à l'intérieur. Peut-être serait-il judicieux d'utiliser de la laitue iceberg, qui supporte mieux la chaleur comme le font les fast-foods?
En dépit de ce petit détail, après avoir fini de déguster nos sandwiches, nous traversons une période que je qualifierai de 'planante' où on est juste heureux de s'être régalés d'un Kebab d'une taille bien suffisante et préparé dans les règles de l'art.